samedi 3 mai 2008

Bientôt chez vous : le salariat à l'américaine !

Pour prolonger les analyses exposées précédemment, je viens de trouver sur le site de Marianne, la mise en avant du livre de Louis Uchitelle « Le salarié jetable, enquête sur les licenciements aux États-Unis ».
Loin de toute pensée machiavélique, paranoïaque ou complotiste, nous avons la concrétisation de l’objectif de cassage systématique de l’outil humain par la droite.

Ou je ne suis pas d’accord avec l’auteur c’est dans l’idée d’un capitalisme à courte vue.
Pour moi ce capitalisme est structurel, structuré.
Quand Ivan Illich cherche à « libérer l’avenir » et Joffre Dumazedier s’interroge sur et « Vers une civilisation du loisir ? » nous avons un capitalisme, non pas, resté tourné vers le passé comme le pense Jean Viard mais bien vers un futur basé sur l’éclatement du lien social, vers tout ce qui peut demain : faire réfléchir, se concerter.
Ainsi le travail à la chaine ne sera plus le travail enchainé, mais déconnecté des autres travailleurs (par des horaires, des lieux, des jours différents).
Il faudra bien en finir avec les grèves, avec la concertation entre eux des salariés. La compétitivité que l’on nous suggère c’est le chacun pour soi donc pour personne.

Capitalisme à courte vue ?
Toujours pas ! Dès les années 1990 j’ai vu l’externalisation de services internes à l’entreprise vers de micro-entreprises (entendez à salarié unique) corvéables à merci, remerciables sans aucune indemnité.

Là où TF1 cherche à rendre notre cerveau « disponible », c’est notre être tout entier qui devra le devenir.
Chaque période génère ses épouvantails, s’il n’est plus idéologique stricto-sensu il se pare de théories économiques et du spectre de la compétitivité fille (assoiffée de réformes) de la mondialisation.


Bientôt chez vous : le salariat à l'américaine !

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mercredi 30 avril 2008

Chantage décomplexé à l’emploi.

Tuer les 35 heures
Le message était clair : la droite doit reprendre l’initiative sur la vie des employés. Comprenez bien, la droite (donc le patronat) doit retrouver ses prérogatives de droit divin sur la plèbe.
Tuer les 35 heures fait parti de cette nouvelle droite décomplexée, de ce nouveau patronat.
Est-ce un hasard si le chef du Medef est à la tète d’une entreprise possédant plus cdd de que de CDI ?
Est-ce un hasard si la précarisation est le but ultime pour obtenir une population malléable à volonté ?

Chantage décomplexé à l’emploi
L’entreprise Peugeot, grande pourvoyeuse de cadres du feu RPR donne grandeur nature aux patrons de toute nature le signal de la curie : le chantage décomplexé à l’emploi.
Laissant aux ouvriers comme seul choix de travailler plus s’ils veulent continuer à rester salariés : qu’ils renoncent aux 35 heures.
Net, clair, sans bavure !

Sans bavures ?À voir !
La CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres) et la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens) votant pour tandis que la CGT votait contre.
Bref les salariés en premier lieu concernés par la mesure ont voté contre et les cadres pour !
Bravo la démocratie.

Qui est responsable de cette situation ?
Une seule personne : l’actuel président de la république Nicolas Sarkozy, véritable porte carte du Medef quand il n’est pas le vecteur d’un retour à la religion dans la société.

Il est patent de retourner dans le passé pour bien comprendre notre futur.
L’association entre la droite, le patronat et l’église est une (toujours) solide structure : voyez le déchainement de la droite au sujet du Pacs, des droits des homosexuels.

Les liens de la droite, du patronat et de l’église

Voir l’article sur les acquis sociaux…

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Récupérer tous les acquis sociaux !

"Travailler plus" nous dit la droite et le patronat : en effet cela fait des années (depuis la mort de la menace communiste) que le patronat cherche à récupérer les acquis sociaux qu’il a été obligé de céder durant les 2 derniers siècles .
Les "ponts" de mai comme les 35 h constituent pour le patronat des cibles qu’il cherche à rogner progressivement : la canicule en fut l’occasion et le premier ministre d’alors qui mit en place cet acte incroyable de suppression d’un jour férie.

Le syndicat patronal MEDEF.
Le but d’un syndicat patronal est de… défendre les intérêts du patronat. Jusque là rien à redire ! Mais en remontant dans le temps et les luttes sociales on s’aperçoit de ceci. Le Patronat n’a jamais été le syndicat légaliste qu’il est aujourd’hui et a usé de tous les moyens même les plus ignobles pour freiner les avancées suivantes dont nous jouissons actuellement.
Le public d'aujourd'hui ne se souvient plus de « comment s’était avant », comme le travail des enfants des 7 ans et pour + de 12 heures par jours ou des femmes enceintes.

  • janvier 1813, un décret interdit de faire descendre dans les mines les enfants de moins de 10 ans.
    Sans commentaire…
  • Mars 1841 il est interdit d'employer
    Plus de 8 h par jour les enfants de 8 à 12 ans Plus de 12 h par jour les enfants de 12 à 16 ans ...
    Sans commentaire…
  • 1848. La journée de travail limitée à 10h
    Jamais appliqué par le patronat qui obtient l’année suivante le retour à 12h par jour et l’interdiction des regroupements ouvrier (finalement reconnus en 1884 soit 40 ans de pouvoir suprême pour le patronat).
    Je n'ose imaginer de nos jours un patronat réclamant le retour au 39h...
  • 1892 : La journée de travail limitée à 11H pour les femmes et les enfants de moins de 18 ans !
    Les hommes eux restent toujours à 12h.
  • 1893 : lois sur les normes d'hygiène et de sécurité du travail (cela semble inhumain de penser qu’avant cette date rien n’obligeait un patron à dépenser pour du « non rentable » comme la sécurité et l'hygiène).
  • 1898 : lois sur les accidents du travail. (Voir commentaire sur 1893)
  • 1913 : Loi instituant le repos des femmes en couches,
  • 1914 : Loi interdisant certains travaux aux femmes et aux enfants.

Tous ces acquis que nous trouvons « naturels » actuellement on été refusé par la Confédération générale du patronat français (CGPF), patronat de l’époque comme il refuse avec toujours les mêmes arguments (et c’est ce qui est frappant) les acquis d’aujourd’hui.

1936 : les congés payés et les réactions patronales

Léon Blum réuni le patronat français et la CGT pour obtenir :

  • la semaine de 40 heures,
  • 15 jours de congés payés,
  • la généralisation des conventions collectives,
  • la création des délégués du personnel,
  • 12% d’augmentation des salaires.



Ainsi contre les congés payés les réactions patronales furent

  1. Morales : « La hantise de l'oisiveté, "mère de tous les vices", occupe les esprits, notamment à droite. Les opposants à la loi craignent la destruction d'une certaine morale du labeur »
    C’est une connotation très chrétienne, il y a manifestement des ponts idéologiques entre l’Église et le patronat : les chartes du travail obligeant les salariés en dehors des jours travaillés à aller à la messe le dimanche matin.
  2. Économiques : « Être payé à ne rien faire », « L’économie française ne s’en relèvera pas », « La France entrera en déclin face aux autres nations.
    Notez que ces arguments sont repris par le Medef et la droite française pour détruire les 35 heures !

Les congés payés ? "L’économie française ne s’en relèvera pas"
Chaque fois que l'on donne du temps pour souffler aux salariés, la droite se déchaine contre ces mesures sur l'air bien connu du "l’économie française ne s’en relèvera pas" !
Vieux refrain entendu sur les 35 heures…


Voici la saga de vos congés payés (Copyright Reed Business Information / Prat Editions).

Les congés payés ?
C’est en gros le Front populaire de Léon Blum en 1936, donnant le droit pour tous les salariés à 12 jours ouvrables de congés payés chaque année ET les "40 heures".

  • 1906 : un jour de repos hebdomadaire.
  • 1936 : deux semaines de congés payés (réformes du Front populaire).
  • 1956 : troisième semaine de congés payés (accordée un an plus tôt par Renault).
  • 1965 : quatrième semaine de congés payés en 3 phases avec 1968 & 1969.
  • 1982 : cinquième semaine de congés payés.


Depuis le début du 19eme siècle le temps de travail a été réduit (pas de bonne grâce...) sans que jamais la droite ne l'accepte (seraient-ils les descendants "idéologiques" des pharaons ?).


Le conservatisme essaye de se travestir en modernisme !

Pourquoi les dirigeants de droite et de tout temps ont été contre le bonheur et une vie plus agréable pour le reste de l'humanité ? Le "travailler plus" ne serait qu'un moyen de gagner encore et toujours plus pour eux ? La droite n'a jamais admit les 40 heures, puis les 39 heures alors...vous pensez pour les 35 heures !

Pourtant la limite des heures travaillées peut permettre et va dans le sens de la reconstruction de la cellule familiale qui, depuis que les 2 parents travaillent, ne laisse plus beaucoup de place à l'apprentissage et à la transmission de valeurs morales à nos enfants. Elle va aussi dans le sens de l’accomplissement d’un être humain, donc in fine à une plus forte productivité (si l’on se place du seul point de vu patronal).

Elle va aussi dans le sens du pouvoir d’achat et d’un vrai retour structurel à l’emploi. Donc à une réduction mécanique des déficits publics et sociaux.

Si la hantise de l'oisiveté, "mère de tous les vices", occupe les esprits, notamment à droite, je crois que le manque de temps pour sa famille est le vrai problème contre l'effondrement de nos valeurs civiques.
Le civisme, la transmission de nos valeurs, le dynamisme intellectuel et économique, ou le simple bien être aurait peut être tout à gagner des 30 heures par semaine...
Sont-ils aussi contre le bien être de la population ?

Je le crois, parce que le but est le retour généralisé à la précarisation de l’emploi. Et si l’on regarde leurs actions et le but supposé ils ne s’y prendraient pas autrement.


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mardi 29 avril 2008

Gaudin mis en minorité au conseil municipal

bonsoir chers amis
je vous invite a lire un article sur le site RUE 89 dont je vous donne le lien :

Gaudin mis en minorité au conseil municipal

bonne lecture

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lundi 28 avril 2008

La justice (en) TGV

La prison cela n’arrive pas qu’aux autres.
Cette simple phrase devrait nous mobiliser urgemment pour trouver les moyens de rende digne ce passage pas forcement agréable vers la « case prison –vous ne touchez pas 3076.92 euros ».

Tout cela pour vous dire que dans le merveilleux TGV me ramenant de Paris, je me trouvais en face d’un homme surement important, lisant un bouquin de Fred Varda en riant assez souvent : il se reconnaitra peut être, allez savoir !
J’ai dit important ? Ah oui c’est vrai, comment l’ai-je su déjà ?

Peut être à cause de cette grosse parution posée sur la table, une couverture blanche frappée du logo bleu-blanc-rouge de la république et, en suffisamment gros pour que je puisse le lire à l’envers « assemble nationale ».
Bref, car je sais être bref n’est-il pas, du lourd !
Et notre homme assez jeune, enfin la quarantaine se tordant de rire devant la truculence de la Varda. Surement que mon regard curieux, rieur et interrogatif le fit prendre la parole pour me dire tout de go « écoutez ça ! » et sans autre préambule il se mit à lire à voix haute (nous sommes dans un TGV ne l’oubliez pas !) un passage qui me fit effectivement partager son hilarité.

Sur le fauteuil d’en face, de l’autre coté de l’allée, un autre personnage, déjà moins sympathique mais assez connu restait de marbre, les yeux fixés sur son figaro, comme on s’accroche à une bouée, comme dans ses petits souliers. Il faut dire que je l’avais accueilli (pour une fois que j’étais en avance pour prendre mon train) avec un regard insistant de mépris. *Vous pensez : le nouveau boss de la croix rouge, Jean-François Mattéi !
Homme (béni par les organismes payeurs des retraites) plus connu pour son incurie les jours de canicule été 2003, et récompensé sur le champ par une royale voie de garage à la croix rouge en 2004.

Bref !! Car voyez vous je sais être bref quand il le faut, et le reste du temps aussi d’ailleurs. La conversation avec mon sympathique lecteur prend de la vitesse mais aussi de hauteur. La conversation dérive bien vite sur la politique, puisqu’il me semble avoir affaire à un député. Ce qui le fait bien rire, comprenant ma méprise au sujet du gros document à la livrée blanche posée devant lui. « Ah çà ? Non c’est juste une… réunion…. Consultation… technique….. Bla-bla.. » bref il est plutôt magistrat.
Magistrat ? Une vraie aubaine non ? Voyons, on a dépassé Lyon il me semble, plus qu’une heure et demi de voyage et tant de questions…

  • Sur l’indépendance, on parle de Denis Robert...
  • sur la solitude du juge (mais aussi celle de celui qui se trouve happé par la machine judiciaire),
  • l’affaire d’Outreau et la commission d'enquête parlementaire,


finalement tout simplement le sujet devient la peine de prison, ou plus précisément la quête du graal, la pierre philosophale et la philosophie en général.
Pourquoi la peine de mort à Beaucaire était « naturelle » grâce à la crue du Rhône qui tous les ans noyait les cachots et permettait ainsi aux nouveaux arrivant de trouver une prison lavée à grande eau et forcement bien moins surpeuplée… jusqu’à la prochaine crue bien sur !


Bref, avez-vous remarqué le degré de concision de mes propos ?
Que voulez vous : être bref est ma seconde nature.
Non, la première, bref donc, nous en arrivons à la philosophie sur la peine de prison, son pourquoi dans le temps (l’espace je m’en souviens plus….). Évidement nous bi-dérivons (souvenez vous que nous avons déja dérivé une première fois juste un peu plus haut : est-ce bien raisonnable ?) sur les moyens de la justice, et là, une phrase me foudroie tel un caténaire sur le hérisson (freudien ! ) : « Que voulez vous, les français ne sont pas prêts à payer pour les prisons » sous entendu pour les prisonniers.

J’avais déjà une idée du degré de civilisation d’un pays en regardant le niveau de traitement de cette privation de liberté qu’est la prison.

  • Et moi suis-je prêt à payer pour que ma garde à vue probable se passe dans les meilleurs conditions jusqu’à preuve (probable aussi) de mon innocence ?
  • Ou celle de mon fils ou de ma fille ?
  • Je n’aborderai pas la question de ma femme parce que la lettre anonyme n’a pas été faite directement sur mon ordinateur et que rien ne prouve qu'elle fut de moi.



« Les français pas prêts…payer… prisons… ».
Brrr froid dans le dos. Le froid dans le dos est d’autant plus fort que c’est toute la question de la volonté Du Politique qui me saute aux yeux… « Les français étaient ils prêts » pour supprimer la peine de mort ?
Le courage politique n’est-il pas dans la repentance justement envers toutes les probables futures victimes de délinquants sexuels dument connus.

  • Les français ne sont-ils pas prêts à payer pour éviter à leurs enfants d’être dans la prochaine loterie morbide ?
  • Tous les reportages sur ceux qui sont passés par la case « prison » sans avoir eu à y être ne sont-ils pas suffisamment « visibles » dans nos médias ?
  • Combien de rapports sur les prisons comme celui de Gil ROBLES, Commissaire aux Droits de l’Homme : sa formule après une visite des prisons françaises confiait n’avoir vu pire "qu’en Moldavie". Ou alors « Le maintien de détenus aux Baumettes me paraît être à la limite de l’acceptable, et à la limite de la dignité humaine ».
  • Combien de faux « je découvre comme vous avec horreur »
  • combien de « il faut d’abord penser aux victimes plus qu’aux coupables.

Cette vraie double peine
La prison est une privation de liberté, elle n’est pas ou ne devrais pas être cette vraie double peine que tout le monde dénigre : la privation de dignité.
La vrai et unique protection des victimes trouve une partie (il n’y a pas de risque zéro) de sa réponse dans les moyens que l’on met dans ce que la prison devrait être : un lieu de réinsertion et non pas un cul de basse fosse.
Donc quand j’entends notre président parler des victimes je pense immédiatement à nos prisons, à ces gens que l’on relâche faute de place, enfin faute de place dans le surpeuplement actuel. A ceux que l’on incarcère sans trop de raison si ce n’est un système qui s’autoalimente dans le fait coutumier que la prison pour les autres ce n’est pas trop grave.

Tout ceci, la tragique et douloureuse affaire actuelle du présumé faux chauffeur de taxi nous le rappelle durement.
Pour en revenir à l'affaire horrible de cette jeune suédoise, encore une fois, avec le même reflexe poujadiste que pour la peine de mort auparavant, certains réclament l'application sous une forme ou sous une autre de la rétroactivité de la loi : le premier magistrat de France en tête.


Aussi horrible que puisse être la situation, l'acte fondateur de notre démocratie repose sur ceci :
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, Article 8.
- La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Il découle de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, en vertu de la jurisprudence du Conseil constitutionnel, que le principe de légalité vise deux choses :
- l'obligation pour le législateur de définir les incriminations en termes clairs et précis ;
- le principe de non-rétroactivité des lois pénales.

Toute atteinte à ce texte fondateur exposerait demain vous, moi, au déchainement juridique d'un pouvoir devenu dictatorial.
IL parait dès lors évident que c'est vers la dignité du statut du prisonnier et de la mise en pratique d'une politique de soins adéquats qu'il faut dès a présent se tourner.
Dans un deuxième temps il parait anormal qu'une personne ayant les antécédents que nous découvrons, ne puisse pas être contrôlée surtout après avoir été signalée comme se servant d'un faux taxi qui plus est de type "espace" !
La facilité du "je change la loi" ne saurait céder face à la vraie et bonne application de la loi.



Au fait Omar Dati, l’autre frère de madame Dati tombé pour récidive de trafic de drogue, condamné à 8 mois ferme a été placé sous bracelet électronique : vous comprenez il travaille chez Aréva… Quand à madame Dati, elle défile pour Dior et grille en trois mois le budget annuel alloué à ses évolutions : vous comprenez elle travaille au ministère de la Justice !

Je n’ai plus revu ce magistrat et j’avoue que son « à bientôt peut-être » s’il fut, j’ose espérer, purement amical, m’a fait le même effet que si prononcée par un croque mort.

Bref, car je sais être bref, hein ! Mattei a finalement fini son journal…


------------------- pour aller plus loin ----------

wikipedia : un début de réflexion sur la Prison

France Info - 9 avril 2008 - Prisons : l’Etat condamné, une première

Prisons de France et règles européennes

Senat : une humiliation pour la République - rapport sur Les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires en France

Contrôle extérieur des prisons : article nouvel obs avril 2007 !

Qui doit contrôler les prisons ?

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